Letra Original:
Madras (Stance de Bhartrihari)Une belle à la taille svelte
Se promène sous les arbres de la forêt
En se reposant de temps en temps.
Ayant relevé de la main
Les trois voiles qui lui couvrent les seins,
Elle renvoie à la lune les rayons dont elle était baignée.
Lahore (Heinrich Heine)Un sapin isolé se dresse sur une montagne aride du Nord
Il sommeille.
La glace et la neige l’environnent d’un manteau blanc.
Il rêve d’un palmier qui là-bas dans l’Orient
Lointain se désole, solitaire et taciturne, sur la pente de son rocher brûlant.
Benares (Naissance de Bouddha)En ce temps-là fut annoncée la venue de Bouddha sur terre.
Il se fit dans le ciel un grand bruit de nuages.
Les Dieux agitent leurs éventails et leurs vêtements répandirent d’innombrables fleurs merveilleuses.
Des parfums mystérieux et doux se croisèrent comme des lianes dans le souffle tiède de cette nuit de printemps.
La perle divine de la pleine lune s’arrêta sur le palais de marbre gardé par vingt mille éléphants pareils à des collines grises de la couleur des nuages.
Jeipur (Stance de Bhartrihari)Si vous pensez à elle,
Vous éprouvez un douloureux tourment.
Si vous la voyez,
Votre esprit se trouble.
Si vous la touchez,
Vous perdez la raison.
Comment peut-on l’appeler bien-aimée?
Tradução para Português:
Madras (estância de Bhartrihari)Uma donzela de silhueta esbelta
Passeia-se sob as árvores da floresta
Descansando de quando em quando.
E tendo levantado com a mão
Os três véus que lhe cobrem os seios,
Ela devolve à lua os raios com que se banhara.
Lahore (Heinrich Heine)Um pinheiro isolado ergue-se sobre uma montanha árida do Norte.
Ele dorme.
O gelo e a neve cercam-no de um manto branco.
Ele sonha com uma palmeira que lá em baixo no Oriente
Longínquo se consome, solitária e taciturna sobre a encosta do rochedo ardente.
Benares (nascimento de Buddha)Nesse tempo foi anunciada a chegada de Buddha sobre a terra.
Fez-se um grande ruído de nuvens no céu.
Os deuses agitaram os seus leques e as suas vestes derramaram inumeráveis flores maravilhosas.
Perfumes misteriosos e suaves cruzaram-se como trepadeiras no sopro quente desta noite de primavera.
A pérola divina da lua cheia quedou-se sobre o palácio de mármore guardado por vinte mil elefantes semelhantes às colinas cinzentas da cor das nuvens.
Jeipur (estância de Bhartrihari)Se pensais nela,
Experimentais um doloroso tormento.
Se a vedes o vosso espírito se perturba.
Se a tocais perdeis a razão.
Como se pode chamá-la de bem-amada?
Tradução do original: RDP – Maria de Nazaré Fonseca